The Constant Gardener

Youpi... un film sur les labos pharma, vu comme je les porte dans mon coeur, vous pensez que j'allais pas rater ça.



L'histoire est celle d'un diplomate anglais au Kenya, Justin Quayle, qui, apres l'assassinat de sa femme, activiste engagée, va enqueter et découvrir ce contre quoi elle se battait : l'orchestration par les grands labos pharma de tests de vaccins sur les populations africaines.

Concernant le sujet, rien à dire. Le film pointe du doigt les malversations des firmes pharma avec brio. Aucune idée sur le fait que ce soit vrai ou pas ; ceci dit c'est tres vraissemblable. Quoi qu'il en soit, c'est pas ça qui changera le monde, puisque l'occident s'en fout et est bien content qu'on ne teste pas les vaccins sur des animaux


Les acteurs jouent juste, les images sont belles. Et surtout, la façon dont est tourné première la moitié du film (une succession de flash back) est parfaitement maitrisée, alors que c'est à mon sens quand meme un exercice assez casse-gueule pour pas mal de films.
Bref, c'est un bon thriller, tres beau, tres prenant, particulièrement touchant, qui tape là ou ça fait mal. C'est exactement ce que j'en attendais, et je suis ressorti comblé.


Ceci dit, il y a quand meme une chose qui m'a gené, c'est le coté "misérabiliste" de la chose. Encore une fois, on a droit au "gentil noir", exploité par l'occident, a ses danses traditionnelles au milieu de la savane, a tout le coté bucolique de la chose, et en face à la bande de "méchants blancs", politiques, diplomates ou businessmen. Trop facile, beaucoup trop facile.
Faut pas se leurrer, il y a autant de salauds noirs que de salauds blancs.