28 avril 2060

Edit MJ: argh, j'avais pas fait gaffe mais en fait on a changé de jour. du coup je scinde le sujet en deux.
Le post précédent est:

3h30

Vous êtes tous violemment réveillés (enfin, ceux qui dormaient), par une brusque secousse, puis une seconde, juste en dessous de vous. L'appareil s'immobilise ensuite ; il vient d'amerrir.
Il fait toujours nuit noire dehors ; par le hublot vous voyez soudain une immense ombre noire.

Un cargo.



Et donc on embraye sur la réponse du prof':


Eh Mercer, c'est la croisière qui vient prendre le relais pour la suite du voyage, ce gros bateau? Ou ce sont des pirates? des contrebandiers peut-être? J'ai déjà voyagé dans un bateau comme celui-là il n'y a pas si longtemps. Dans les Caraïbes notamment, c'était sur l'Henr...

Eh mais, il est pas un peu près de l'avion, là, votre cargo? Vous pensez pas qu'il va nous écraser? Très honnêtement, je préférais quand nous étions en l'air...

D'un coup, tout l'équipage entend un cri:
FOUTEZ-MOI LA PAIX!!...

Un nain s'est réveillé d'un coup, quoi.

...

Heu...

... On est arrivés?

Au cri du nain, je bondis de mon fauteuil droit devant direction le chaman une main tendue en direction de sa figure.

Hein ? Quoi ?

Jettant un oeil, à droite et à gauche rapidement puis reprenant mon souffle :

Qu'est ce qu'il se passe ? Il a fait quoi encore ? Je dois lui foutre une tarte c'est ça ?

Sortant de mon sommeil réparateur doucement. D'une voix neutre presque glaciale je parle au géant cornu :
"Voir ta sale gueule au réveil est une invitation à l'utilisation de puissants psychotropes. Tu le sais Gorm ? Ah oui j'oubliais j'ai fait un pacte avec un esprit selon les termes suivants : si le troll nommé Gorm me touche de manière violente alors il doit se matérialiser et s'en prendre à toi. Une sorte d'assurance vie. A bon entendeur, salut. Bien entendu un esprit à une puissance illégale."

Sur ce bon mot, je rassemble mes affaires et m'approche de Mercer pour lui parler à voix basse. (cf section perso)

Soudain le sourire de Mercer se fige. Il décoche à Bob une magistrale gifle qui l'envoie rouler à l'arrière de l'hydravion, au milieu des bagages, avant de lui répondre avec un regard glacial :
- Qu'est ce que t'as contre la "sale gueule" des trolls, ducon?

Attitude qui choque les autres membres de votre équipe, étant donné l'amabilité dont il avait fait preuve envers chacun d'enter vous pendant tout le moyage.


Puis, sans un mot et visiblement énervé, il appuie sur un bouton qui soulève la grande portière de l'hydravion. Vous êtes tous aveuglés par un gigantesque faisceau de lumière. Plus haut, à bord du bateau, vous voyez des marins pointer quelques projecteurs vers l'appareil...

J'émerge instantanément de mon sommeil, me redresse, et observe ce qui se passe. Je suis un peu surprise par la brutalité du réveil.

Où sommes-nous ? Quelle heure est-il heure locale ? On doit changer de transport ? dis-je d'une voix pas réveillée du tout.

Puis, me reprenant :
Bob, imbécile, arrête des conneries. Finalement c'était mieux quand tu dormais. On n'a pas idée d'insulter les gens comme ça... pfff.
Puis à Mercer :
Bon, on est censés faire quoi maintenant ? On descend ? Faites pas attention à Bob, c'est un boulet chronique.

Après que Mercer aie fait un signe de main aux marins, ceux-ci lancent des cordes en direction de l'hydravion.

Sans un mot, le troll commence à fixer les cordes aux points d'ancrage, alors qu'une grande échelle de corde est projetée à son tour.

Sur le visage de "ma sale gueule de troll" on peut y voir un radieux sourire.

J'achète le nain, j'achète ! Là c'est pas la peine, il a morflé mais je te ferai signe quand il faudra.

Et puis ... Tu peux aussi le baffer tout seul quand tu estimes ça nécessaire, bien sur c'est gratos dans ce cas là mais ça fera du bien à l'ensemble de l'équipe.

Je jette ensuite un oeil aux marins et à Mercer.

Une fois les cordes fixées, Mercer est retourné s'asseoir sur son siège et il pianote sur l'ordinateur de bord de l'hydravion. Il n'a toujours pas dit un mot.
Lentement, les réacteurs du gros oiseau métallique ralentissent, et ils finissent par se stopper.

Bubbledopple file se nicher près des jambes du troll.
- Bzzzzt! Terminus! Bzzzt! Chef mission accomplie chef! Mode garde, veille anti-intrus, objectif rechercher et détruire, Bzzzt!



En haut, les marins lancent une seconde échelle de corde à coté de la première, tout en vous faisant des signes.

Mercer grogne.
- Allez-y.

Il a l'air de fort mauvaise humeur, subitement.

* saloperie de troll *

Je pousse bob vers l'avant et le force à passer le premier. Je jette ensuite un bref regard dans le vide puis suis le chaman de près.

Je vais moi aussi récupérer mon sac.
Mais avant, malgré la mauvaise humeur, je dis à notre pilote :
Merci.

Puis je vais chercher mon sac et je suis les autres.
Je me demande bien ce qu'ils vont encore nous trouver comme type de voyage. C'est quand même pas la façon la plus directe d'aller quelque part. Mais si ça se trouve ça évitera à quiconque de suivre notre trace, vu comment c'est tordu.

Ben si, les sacs sont à l'arrière de l'hydravion ; Bob est tombé dedans d'aillerus.

Vous attrappez donc tous vos sacs et vous équipez, puis tentez de vous accrocher à l'échelle de corde.
La mer se fait violente, l'hydravion tangue. Bob s'accroche prudemment à l'une des échelles de corde, hésitant, d'autant plus que le poids de son sac le déséquilibre méchamment vers l'arrière.

On dirait qu'il a du mal à grimper ; l'escalade c'est pas son truc.

En haut, les marins crient des trucs dans une langue que vous ne comprenez pas. Mais bon, on dirait des encouragements.

Vas y Bob ! Montres nous pour une fois que t'es pas qu'une truffe !

Je le laisse prendre un peu d'avance que je puisse me délecter du spectable puis tente l'aventure à mon tour.

- Waaaaaaah! fait soudain le chaman, hurlement suivi d'un magistral *Plouf*

Vous vous précipitez tous vers le rebord ; les marins braquent les projecteurs là où Bob est tombé. Mais la nuit est noire et la mer agitée ; quelques longs instants s'écoulent sans que rien ne se passe...

... et soudain Bob réapparait, comme rejeté de l'océan ; d'un bond il se redresse sur les flots et se tient debout au milieu des vagues, qui se font bien moins violentes autour de lui.
Et puis il recrache un poisson.



Entre temps, Gormaz s'est élancé sur l'autre échelle de corde. Bien que ses mouvements soient plutôt maladroits et qu'il n'aie pas l'habitude de ce type d'exercice, il parvient à progresser, se tenant fermement aux cordages. Le voila maintenant à la moitié du parcours.

M'accrochant le plus fermemant possible, je tourne brièvement la tête vers mes coéquipiers et adresse un sourire malicieux :

Ca craint pas les gars ! C'est pas pour les truffes c'est sur mais c'est jouable !

Je laisse le troll grimper sur son échelle, je veux pas que nos deux poids fassent tout péter. Puisqu'il y a deux échelles et que maintenant l'une est libre, je grimpe sur la libre. Hop, hop. En essayant de pas me casser la gueule.

Canine, tu grimpes sans aucun problème à l'échelle de corde malgré tes deux sacs à dos sur les épaules ; tu arrives finalement en haut en même temps que Gormaz et vous enjambez tous les deux le bastingage, accueillis par un groupe de marins à la mine patibulaire.

Tho'Ran et Gisors, vous êtes toujours dans l'hydravion avec vos sacs et avec Mercer.

Quant à Bob, il est en contrebas, semblant étrangement flotter debout sur les vagues, mais complètement détrempé.

Merci Mercer (haha), bon retour sur vos îles paradisiaques.

Je me retourne vers l'océan.

Tho'Ran, j'imagine que tu vas t'en sortir tout seul.
Bob, ça va? T'as besoin d'un coup de main?

Je prends mon sac sur le dos et commence à grimper à la première échelle, en faisant bien attention à ne pas nous faire tomber mon sac et moi. Ce serait bête.

Malgré son age et le poids de son sac le prof s'en sort pas trop mal. Il progresse lentement mais surement...

Tho'Ran en bas regarde par contre l'échelle avec appréhension, on dirait qu'il n'ose pas se lancer.
Mercer grogne.
- Allez mec, on y va! et pose sa main sur l'autre échelle de corde, sans même un regard au shaman en dessous.


Les membres de l'équipage jettent un regard étonné à Bob qui marche sur les flots. Certains étaient prets à lui lancer une bouée de sauvetage au bout d'une corde, mais finalement ils se ravisent, examinant avec curiosité la façon dont un magicien se sort d'une situation pareille.

Je hurle pour couvrir le bruit des vagues :

Ca va, ça va! Je m'en sors! C'est plutôt Bob qui a l'air d'avoir besoin d'un coup de main... Mais vas-y, grimpe toi aussi!