13 mai 2060

7h du mat'

Vous vous levez tous, pas forcément très en forme. La nuit a été dure.
Au milieu de vos rêves respectifs, un elfe peinturluré et à l'air machiavélique apparaissait, et ricanait doucement. Rien de bien méchant à première vue, mais bizarrement, dès qu'il surgissait, vous vous réveilliez en sursaut, fiévreux.

Puis la fièvre disparaissait, et vous parveniez à vous rendormir...

A plusieurs reprises, également, ceux d'entre vous qui montaient la garde à l'extérieur ont senti une présence. Difficile d'estimer de quoi il s'agissait, impossible de la voir. Et ça ne durait que quelques instants...

Ben bizarrement, y'a plus le moindre moustique.

Je ricane :
Vous croyez qu'on a retrouvé l'Homme qui Rit ? Comme par hasard, un elfe, dites-donc, quelle coïncidence ! Et il riait. Enfin, dans mon rêve, en tout cas.
Je sais pas pour vous mais je ne le trouve pas du tout sympathique.

Je hoche la tête.
C'est pas parce qu'on bosse pour lui qu'on doit forcément être cul et chemise, cela dit. Je continue à me méfier.
Allez, en route !

12h30

Vous avez passé la matinée à marcher dans la jungle. Au bout d'un moment, l'apétit vient ; vous vous posez quelques instant histoires de manger rapidement.

La contrée est tranquille. Sous le toit de feuilles, tout est immobile et déjà sombre. Il n'y a que très peu de lumière qui pénètre ; les sous bois poussent très peu. Au-dessus de vos têtes des oiseaux multicolores sautent et poussent des cris perçants, et d'autres animaux, plus loin font du bruit légers et insignifiants.

Puis vous remettez vos sacs à dos et repartez. Le sol absorbe les bruits de vos pas, et vous n'entendez pas non plus le moindre souffle de vent.


Soudain, la tranquillité présente se fait encore plus calme. Même les insectes deviennent muets. Vous vous arrêtez et regardez attentivement. Derrière un des immenses arbres, à une bonne dizaine de mètres, apparaît un indien grimaçant qui tient un vieux fusil de chasse autour du bras. Plus au loin en viennent déjà plusieurs avec des carabines, certains avec des arcs armés de flèches. En fin de compte, un vieil indien avec des morceaux d'os, des plumes et une peau qui pendent à son pagne, s'approche. Ses yeux furieux vous regardent pendant qu'il s'adresse à vous.
Sa voix rude rend la compréhension du Tupi-guarani difficile.

- Vous, intrus. Vous, indésirables! Partez!

Nous pouvoir peut-être s'arranger? Nous amis, car nous avoir cadeaux!

Ce disant, je pose mon sac, sans quitter des yeux les indigènes, prêt à rouler sur le côté et à dégainer au cas où...

Nous désolés ! Nous pas savoir. Nous pas rester, juste passer... dis-je d'un ton conciliant, tout en restant sur mes gardes.

Pareil que le reste du groupe :

Nous vouloir passer, chef à nous avoir cadeau pour vous.

Je désigne le prof bien entendu.

Je lève les mains dans un signe universel de paix, prends un air très sérieux, et dis :
Nous vouloir traverser. Nous pas vouloir de mal à la forêt, pas vouloir de mal aux Indiens. Mais nous puissants.
Nous vouloir offrir cadeau à vous. Nous offrir paradis. Vous offrir passage.
D'accord?

Ce faisant, je sors de mon sac une pipe et un petit sachet.

Au moment où Tho'Ran et Gisors posent leur sac, un coup de feu retentit.
C'est l'indien situé à l'avant qui vient de tirer sur le professeur avec sa carabine.

Les autres indigènes pointent leurs fusils et leurs arcs dans votre direction, prêts à faire feu.
Ils sont une douzaine.

initiative! à vous

Ouaiiiis ! Baston !

La lame jaillit de ma main instantanément alors que je me précipite pour neutraliser l'indien qui a fait feu en poussant un rugissement. Bien sûr j'ai lâché mon petit sac (le plus lourd), mais je ne prends pas le temps de retirer celui qui est sur mon dos, pas le temps. 5 sur ma lame, 2 pour ne pas me faire surprendre par derrière...
Je veux qu'il lâche sa carabine, même s'il doit y perdre un bras... ou la tête.

Je dégaine mon flingue, et ajuste un des indiens selon ce que ma perception astrale m'indique...

Je m'avance, dégaine mon HK, et balance une rafale sur un des gars (pas celui sur lequel Canine s'est jetée).

Tous mes dés pour ma rafale.

Je reste à couvert derrière mes compagnons d'armes.

Le tir de l'indigène visait Gisors, et vous entendez tous un *clonk* quand la balle s'écrase sur son armure
Vous réagissez tous instantanément.

Initiatives:
Thoran 16
Gisors 15
Canine 13
Bob 6
Gormaz 4

Tho'Ran dégaine son Predator, plus vite que l'éclair, et aligne le tireur d'une balle... Du sang gicle de sa poitrine et l'homme est projeté en arrière vers le sol. Gisors sort son HK-227 à son tour et mitraille dans la direction d'un second indien armé d'un fusil, juste à coté ; celui ci reçoit plusieurs balles et sa tête explose sous le choc...

Canine s'élance en avant armé de sa lame de poignet ; elle parcourt quelques mètres au pas de course en esquivant une flèche venue de la gauche...
a la fin de cette phase tu te trouveras en fait à quelques pas de l'indien tombé au sol et du cadavre sans tête que Gisors a explosé

Trois autres flèches volent dans votre direction.
La première atteint Canine à l'épaule gauche, la seconde et la troisième, venues de la droite, ricochent sur les plaques de blindage des vestes de Tho'Ran et Gormaz.

Puis quatre détonnations surviennent simultanément, au moment où Bob dégaine son arme en murmurant quelques mots.
Vous baissez la tête en sentant les balles siffler autour de vous...
Un impact éclate sur la veste de Bob, mais Tho'Ran, Gormaz et Canine sont touchés.


Vous avez maintenant un meilleur aperçu de la situation.
Il y a les deux indiens au sol (dont celui sans tête) devant vous, près de Canine. 4 autres (2 avec des fusils, 2 avec des arcs) se trouvent à une quinzaine de mètres sur la gauche à leur niveau (donc à peu près à 20m de vous en diagonale), idem du coté droit. Il y en a un dernier à une vingtaine de mètres plus en arrière. (donc à 30 mètres de vous)

ceux qui ont une 2eme passe d'init, c'est votre tour!

Je vise l'indien qui est 30m derrière. Je prends le temps de l'ajuster avant de tirer.

Sous le coup d'une impulsion, je sors de ma poche un couteau de lancer, je fais quelques pas vers la gauche, et je le lance vers un des indiens à ma gauche, armé d'un fusil. On ne me tire pas dessus comme ça, non mais ! Connard !
Tout pour le lancer de couteau, alea jacta est !

Je m'attaque à ceux de droite. Une rafale pour chaque type possédant un fusil. S'ils croient qu'ils vont avoir le vieux Gisors aussi facilement!

J'ai plus ma fiche de perso donc je sais plus combien j'ai en réserve de combat depuis que je l'ai augmentée. Donc ça va être moitié / moitié, pour chaque rafale. Si c'est un nombre impair, je mets plus de dés dans la 2e.